Nomination Vatélien : Philippe GOURGAUD est désormais Directeur Général du Groupe PVG à Annecy.

Le défi quotidien de l’hôtellerie de luxe ? Pour le Vatélien Philippe Gourgaud, il faut savoir s’adapter constamment mais surtout, inventer une expérience et la faire vivre : pari réussi avec un festival qui fait vibrer Annecy chaque été. 

Votre parcours depuis vos études à Vatel Nîmes…
Ce sont les restaurants gastronomiques que je visitais avec mes parents quand j’étais petit qui m’ont conduit vers l’hôtellerie. Je n’étais pas un crack jusqu’au bac, trop théorique pour moi : l’alternance de théorie et de pratique était exactement ce qu’il me fallait, aussi ai-je choisi Vatel.
Je garde d’excellents souvenirs de l’école : l’ambiance sérieuse mais festive et créative, l’envie commune de réussir… et les cours d’allemand, pourtant une langue que je détestais !
Après mon diplôme, mon parcours m’a mené dans de magnifiques établissements. J’ai été directeur d’exploitation pour Les Sources de Caudalie, Directeur des opérations du Grand Hôtel Kempinski à Genève, Directeur général du Cheval Blanc Courchevel puis Directeur général des exploitations de Langley Hotels & Resorts, avant d’occuper mon poste actuel : Directeur général du groupe PVG et de l’Impérial Palace à Annecy.

À l’Impérial Palace, vous organisez depuis deux ans l’Impérial Live Festival, un événement qui mêle jazz, musique classique et théâtre. Pourquoi un événement culturel dans un hôtel ?
Il faut séduire les annéciens comme les touristes et les amener vers ce lieu chargé d’histoire qu’est l’Impérial Palace. La culture et l’évènementiel permettent de tisser des liens très forts avec la population : l’Impérial Live Festival réalise cette communion, sans aucun doute.
Et puis, nous partons du principe que lorsque l’on ne crée pas, on s’éteint peu à peu. Nos clients doivent vivre des expériences différentes, avec pour point commun une qualité de service irréprochable. À nous de les surprendre en créant des expériences adaptées, qu’elles soient culturelles, sportives, gustatives, festives, relaxantes, etc.

Comment le festival se situe-t-il dans le paysage annécien ?
Tout comme les concerts et autres évènements que nous organisons dans l’année, le festival est bien ancré dans la région : le public se compose d’annéciens et d’habitants de la région autant que de touristes, plus ou moins nombreux selon la saison. Il est important pour nous que le festival soit construit en collaboration avec des partenaires locaux, car nous tenons à valoriser les forces présentes sur notre territoire. À ce titre, nous travaillons de plus en plus étroitement avec les institutions culturelles de la ville d’Annecy.

Quels sont vos projets d’avenir pour l’Impérial Live Festival ?
C’est un tout jeune événement, pour lequel nous avons beaucoup de projets et une ambition : celle de grandir chaque année. Le rêve serait d’avoir une résonance nationale…